L’utilisation de systèmes rudimentaires de cuisson alimentés au bois, au fumier animal ou par des résidus agricoles est à l’origine du décès prématuré de 600 000 personnes en Afrique chaque année, du fait de maladies respiratoires liées à l’inhalation de particules toxiques.
La Banque africaine de développement (BAD) mobilisera une enveloppe de 2 milliards de dollars pour favoriser l’accès des populations africaines aux solutions de cuisson propre au cours de la prochaine décennie, a annoncé le président de l’institution financière panafricaine, Akinwumi Adesina (photo), ce mardi 14 mai 2024.
« Cet engagement représente 20 % des financements qu’alloue la banque annuellement au secteur de l’énergie », a-t-il déclaré lors du Sommet de la « cuisson propre » organisé à Paris par la BAD et l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Durant ce sommet qui se tient en présence d’une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains, du directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du président azerbaïdjanais également président de la prochaine Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Store, a également annoncé une contribution de 50 millions de dollars à la promotion de la cuisson propre en Afrique alors que l’Union européenne (UE) a promis un financement de 400 millions d’euros (431 millions de dollars).
Selon des données publiées récemment par la BAD, plus de 900 millions de personnes en Afrique n’ont pas encore accès à des solutions de cuisson propre et dépendent de la biomasse ligneuse ou des combustibles fossiles.
L’utilisation de systèmes rudimentaires de cuisson est à l’origine du décès prématuré de 600 000 personnes sur le continent africain chaque année, du fait de maladies respiratoires liées à l’inhalation de particules toxiques. Elle est également responsable de 3 % des émissions de gaz à effet de serre.
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