12 août 2024
Dernière mise à jour le Lundi 12 Août 2024 à 07:00
Au Burkina Faso, les chocs climatiques constituent l’un des principaux défis qui affectent la capacité du pays à assurer sa sécurité alimentaire. Face à cette situation, le gouvernement intensifie les efforts pour améliorer la production agricole et la résilience de l’appareil productif.
Au Burkina Faso, l’Initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire (IP-P3A) a été approuvée le 24 juillet en Conseil des ministres. D’un coût total de 121 milliards de francs CFA (200 millions $), ce projet sera mis en œuvre sur une durée de 5 ans. « L’initiative vise la mise en œuvre d’une agriculture climato-intelligente, une alternative à court et moyen terme, avec notamment la participation des Forces combattantes dans le processus de production agricole.
Elle vise également à assurer la sécurité alimentaire ainsi que le bien-être des agriculteurs au Burkina Faso », peut-on lire dans le communiqué du Conseil des ministres. Les interventions prévues devraient permettre la valorisation de plus de 32 000 hectares de terres agricoles. A cet effet, l’IP-P3A s’articulera autour de 4 composantes, à savoir la mise en place d’une agriculture « climato-intelligente » sur 5 000 hectares et l’initiative d’urgence pour l’intensification de la production de riz, de blé et de produits maraîchers sur 16 000 hectares.
A cela s’ajoute la mise en œuvre du Programme alimentaire militaire (PAMBF) sur 6 750 hectares et du Programme production de défense de la Patrie contre l’insécurité alimentaire (PDPIA) sur 5 000 hectares qui mobilise les Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP). Au Burkina Faso, plus de 2,5 millions de personnes, soit 11 % de la population, sont confrontées à un niveau d’insécurité alimentaire dit de « crise », d’après les dernières projections du Cadre harmonisé.
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