Face à l’arrivée à maturité de nombreux champs producteurs, le gouvernement a établi une stratégie qui consiste à mettre en activité plusieurs champs marginaux afin de ralentir le déclin de l’offre.
Le 24 novembre dernier, BP a officiellement démarré la production de pétrole sur son champ Platina situé sur le bloc 18 au large de l’Angola. Avec ses quatre puits, deux producteurs et deux injecteurs d’eau, le champ produira 30 000 à 40 000 barils par jour, à partir d’une base exploitable de 44 millions de barils.
Il faut souligner que la cérémonie de lancement de la production a enregistré la présence du ministre du Pétrole, Diamantino Azevedo. Le projet démarre avec un mois et demi d’avance sur le calendrier pour un coût inférieur de 25 % au budget initial. Une réduction de coût en partie liée à un usage important de synergies locales. En effet, 85 % de la main-d’œuvre engagée sur Platina est composée d’Angolais, les ingénieurs y compris.
Adriano Bastos, vice-président senior de BP pour l’Angola, s’est dit ravi du lancement du projet et a rassuré les autorités sur l’engagement de la société à reproduire des projets similaires. Le projet Platina est la deuxième phase de développement du bloc 18. C’est le projet Greater Plutonio qui a démarré en 2007, qui représente sa première phase.
Ce dernier produit 500 000 barils d’huile par jour. Le bloc 18 couvre 5 000 km2 à environ 160 km au large de l’Angola. BP y détient une participation de 46 %, le chinois Sinopec International en possède 37,72 % et la société publique du pétrole Sonangol P&P, le reste.
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