En 2019, une découverte commerciale de brut a été réalisée dans le bassin de Gongola à Kolmani River au Nigeria. Elle a attiré plus d’investissements d’exploration dans le Nord du pays, où les autorités envisagent une forte hausse des réserves d’ici 2030.
La découverte de brut réalisée en 2019 à Kolmani River, dans la Haute Bénoué, a stimulé l’exploration pétrogazière dans le nord du Nigeria. C’est ce qu’il ressort d’une déclaration d’Ogbonnaya Onu, ministre nigérian de la Science, de la Technologie et de l’Innovation, rapportée le 21 décembre par la presse locale.
Selon Onu, qui s’est prononcé lors d’un atelier organisé lundi, par la Commission de l’énergie du Nigeria, un organisme parapublic sous la supervision de son ministère, la découverte de pétrole dans la rivière Kolmani a favorisé des efforts accrus dans les activités de recherche dans cette zone globalement sous-explorée. Le ministre a par ailleurs précisé qu’au cours de la dernière décennie, ces recherches ont permis la découverte de modèles tectono-stratigraphiques et de systèmes pétroliers pour non seulement le sous-bassin de Gongola, mais aussi pour l’ensemble du bassin de la Bénoué.
Cela suggère selon lui l’existence de structures géologiques susceptibles de contenir des gisements de pétrole et de gaz naturel. Rappelons que le Nigeria, premier producteur d’or noir en Afrique, a une économie très dépendante de la rente pétrolière. Le pétrole représente environ 86 % des exportations totales et contribue à hauteur de 66 % au budget du pays. Le pays ambitionne de faire passer ses réserves pétrolières à environ 40 milliards de barils d’ici 2030, en diversifiant les zones de production et en réduisant sa dépendance vis-à-vis du delta du Niger.
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