Face à la montée vertigineuse des prix des carburants, les opérateurs de transport d’Afrique, en l’absence de subvention des Etats, n’ont d’autre choix que d’augmenter les frais du transport.
Le syndicat national des taxis de Namibie menace d’augmenter d’au moins 40 % les tarifs des services de transport dans le pays. Ce qui ferait passer le prix d’un simple trajet de 13 à 19 dollars namibiens. Le président de l’Union namibienne des transports et des taxis (NTTU), Januarie Werner, dans une lettre adressée au ministère des travaux publics et des transports, a en effet indiqué que les transporteurs sont sur le point de déclencher une grève à travers tout le pays pour protester contre la hausse des prix du carburant.
Une note du gouvernement qui entre en vigueur ce 6 avril prévoit que les prix à la pompe augmenteront de 1,95 dollar namibien pour le litre d’essence et 2,95 dollar namibien pour le diesel. Le litre d’essence et du diesel atteindront ainsi respectivement au moins 19,10 et 20,23 dollars namibiens. La flambée des prix des hydrocarbures depuis le début du conflit russo-ukrainien a pris l’allure d’une crise mondiale. Les opérateurs de transport semblent avoir plus de facilité à répercuter la hausse des prix sur les services de fret que sur ceux concernant les passagers.
Pour certains regroupements de transporteurs, l’option de la grève vise à attirer l’attention des gouvernements, pour les aider à compenser les manques à gagner. Ces grèves interrompent en général la chaîne d’approvisionnement des pays et amplifient les effets de la cherté des prix des produits sur le marché
Cette énième crise pétrolière soulève une fois de plus la problématique de la promotion des systèmes de propulsion fonctionnant sans les carburants à énergie fossile.
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