Au Kenya l’agriculture joue un rôle socio-économique important. Avec la hausse des prix des engrais sur le marché international, des mesures de soutien public sont à l’œuvre pour limiter les conséquences sur la sécurité alimentaire.
Au Kenya, le gouvernement mettra 71 000 tonnes d’engrais (1,4 million de sacs de 50 kg) à la disposition des agriculteurs pour la production agricole durant la petite saison des pluies qui se déroulera entre novembre et décembre prochain. L’annonce a été faite par Francis Owino, Secrétaire principal du département d’Etat pour le développement des cultures et la recherche agricole.
D’un coût total de 3,5 milliards de shillings (29 millions $), l’initiative s’inscrit dans le cadre du programme national de subvention des engrais. Elle intervient en outre dans un contexte de hausse généralisée des prix de l’intrant sur le marché international depuis plus d’un an et demi.
Conformément à la nouvelle réglementation entrée en vigueur le 19 septembre dernier, le prix maximum de cession d’un sac d’engrais sur le marché intérieur a baissé de 53 % par rapport au tarif de 6 500 shillings (54 $) précédemment appliqué pour s’établir désormais à 3500 shillings (29 $).
Pour l’essentiel, le phosphate diammonique (DAP) et l’urée seront échangés à 3 500 shillings pour le sac de 50 kg, le nitrate d’ammonium calcique (CAN) à 2 875 shillings (24 $) tandis que le NPK coûtera 3 275 shillings (27 $).
Au Kenya, les principales cultures de base cultivées sont le maïs, le blé, le riz, la pomme de terre et le haricot. Dans le pays, le sous-secteur des cultures vivrières représente environ 33 % du PIB agricole selon les données du ministère de l’Agriculture.
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