Le projet lancé en janvier 2022 est également financé par le groupe émirati DP World, concessionnaire du port pour 30 ans.
Le gouvernement congolais débloquera courant 2024 une somme de 30 milliards de francs congolais soit près de 12 millions USD à titre de contribution aux travaux de construction du nouveau port en eaux profondes de Banana. D’après Marc Ekila, ministre des Transports, cette enveloppe permettra d’accélérer l’exécution de la phase 1 du projet dont la mise en exploitation est annoncée pour 2025.
« À l’étape actuelle le chantier est à la phase des travaux consistant en la construction de 2 transversales d’une digue de 1543 mètres. La première est en phase finale, alors que la deuxième transversale doit attendre la démolition de quelques concessions environnantes », a-t-il révélé.
Cette première phase qui nécessitera 350 millions USD d’investissement consiste notamment à construire un quai de 600 m et de 25 hectares d’espace de stockage, pour une capacité annuelle de 322 000 conteneurs. Elle sera complétée par 3 autres phases qui porteront l’investissement total à 1,2 milliard USD. Le projet intègre aussi la construction d’une zone industrielle.
La construction du port initiée pour permettre à la RDC de tirer meilleur profit de ses quelques 37 km de côtes sur l’océan dans le Kongo central, a également pour finalité de transférer une partie du trafic du port de Matadi érigé sur un fleuve et ne pouvant accueillir de plus grand navire du fait de la profondeur limitée des eaux.
Le chantier une fois achevé aidera à mettre fin à la dépendance de la République démocratique du Congo vis-à-vis des ports voisins, notamment de Dar es Salam (Tanzanie) ou de Lobito (Angola) via lesquels le pays effectue une bonne partie de ses échanges commerciaux avec le reste du monde.
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