Le recul de performance dans les ports et sur les lignes de chemin de fer sud-africains continue de faire les affaires du trafic au port de Maputo qui affiche l’ambition de tenir les premiers rôles de l’industrie portuaire en Afrique australe.
Pour 2023, les statistiques du port de Maputo montrent une croissance du trafic global qui s’est établie à 31,2 millions de tonnes, soit 16% de plus qu’en 2022. Les volumes manutentionnés étaient en grande partie constitués de minéraux, notamment de chrome, de ferrochrome, de magnétite, de charbon, de phosphates, de cuivre et de vermiculite.
Pour Maputo Port Development Company (MPDC), exploitant du port, cette augmentation des volumes est entre autres attribuable à la hausse de la demande, mais également aux performances du système d’acheminement en amont et en aval du transport principal, orienté de plus en plus vers un transfert modal route-rail.
« En 2023, 61 % du trafic du port a été acheminé par la route, tandis que 39 % l’a été par le réseau ferroviaire. Il s’agit d’une augmentation de 8,4 % de l’utilisation du transport ferroviaire par rapport à 2022 », a expliqué Osorio Lucas, directeur général de MPDC.
L’augmentation du trafic a également eu un impact positif sur la contribution du port aux recettes publiques, avec un apport d’environ de 41 millions USD versé au trésor public, un chiffre en progression de 22 % par rapport à 2022.
En 2022, le trafic total était chiffré à 27 millions tonnes. D’après les prévisions des autorités portuaires mozambicaines, les volumes de marchandises dans ce port devraient atteindre 43 millions tonnes d’ici la prochaine décennie.
Réagissez à cet article