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tristangorgeret
13 septembre 2025 Dernière mise à jour le Samedi 13 Septembre 2025 à 06:17

Ayant quitté l’OPEP fin 2023 après 16 ans d’appartenance, l’Angola cherche activement à sécuriser ses revenus pétroliers. L’un des objectifs du pays à court terme est de maintenir un plateau de production supérieur à 1,1 million b/j jusqu’en 2027.

Selon des informations relayées le 25 août par la presse spécialisée, la joint-venture Sonadrill, formée par Seadrill et la compagnie publique Sonangol, prépare le lancement d’une campagne de forage offshore entre le troisième trimestre 2025 et le début 2026.

Dans ce cadre, la coentreprise a signé deux contrats. L’un engage la plateforme West Gemini, propriété de Seadrill, pour 284 jours avec Sonangol. L’autre attribué par Azule Energy Angola, coentreprise entre BP et Eni, mobilise le Sonangol Libongos pour 525 jours fermes, avec des options de prolongation.

Si ces marchés prolongent la présence de Sonadrill dans les eaux profondes angolaises, où elle opère avec trois navires de forage offshore, ils interviennent alors que la production nationale de brut a enregistré un recul marqué.

Lors d’une sortie médiatique il y a quelques jours, l’Agence nationale du pétrole, du gaz et des biocarburants (ANPG) a annoncé que la production de brut de l’Angola, généralement autour de 1,1 million b/j, est tombée à 998 757 b/j en juillet 2025. Selon le régulateur qui n’a pas précisé les raisons, il s’agit du niveau le plus bas depuis mars 2023 alors que la production dépassait encore 2 millions b/j en 2008.

L’Angola multiplie les initiatives pour tenter d’enrayer cette tendance. En juillet, les multinationales TotalEnergies et ExxonMobil, avec l’ANPG, ont lancé de nouvelles études prospectives sur les blocs offshores 17/06, au large de Luanda, et 32/21, dans le bassin du Bas-Congo.

L’objectif est d’identifier de nouveaux volumes exploitables dans des zones proches de champs déjà en production, afin de soutenir la production nationale et éviter qu’elle ne passe durablement sous le seuil symbolique de 1 million b/j.

À ces efforts s’ajoutent l’avancement de projets comme Agogo ou encore le développement de la raffinerie de Cabinda (30 000 b/j) qui doit également positionner l’Angola au premier rang des capacités de raffinage régionales.

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