Suite à l’enquête initiée en mars dernier par le Parlement dans le secteur de la téléphonie mobile, après plusieurs plaintes des consommateurs, quelques ajustements réglementaires ont été préconisés au gouvernement. Ils intègrent entre autres l’accès aux services télécoms, la sécurité nationale.
Le 17 décembre, la Commission d’enquête parlementaire sur le système de téléphonie mobile a formulé au gouvernement du Burkina Faso 33 recommandations.
Ces recommandations, d’après l’équipe parlementaire, nécessitent une modification de la loi portant réglementation générale des réseaux et services de communications électroniques.
Cette modification doit intégrer entre autres une maximisation de l’investissement afin que les zones blanches soient couvertes, des sanctions plus fermes contre les opérateurs qui violent leur cahier des charges. La Commission a présenté à l’Assemblée nationale les conclusions de ses trois mois d’investigation sur le marché télécoms national.
Dans plusieurs domaines (notamment la couverture du territoire ; la qualité de service offerte par Orange, Telmob et Telecel ; la satisfaction des consommateurs et la sécurité des populations) elle a relevé plusieurs faiblesses.
Au regard du contexte sécuritaire actuel du pays, marqué par des attaques djihadistes, la Commission a aussi recommandé une modification de la loi régissant le renseignement afin qu’elle intègre davantage la contribution des sociétés de téléphonie mobile à la sécurisation du pays.
Le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, a aussi exprimé son désir de voir le pays se doter d’un logiciel de contrôle du trafic télécoms. Il a déploré le fait que « sans ce logiciel, les sociétés de téléphonie vont toujours rouler l’Etat dans la farine ».
Source Agence Ecofin
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