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Denys Bédarride
9 février 2021 Dernière mise à jour le Mardi 9 Février 2021 à 17:03

Le Conseil administration de la Banque africaine de développement a approuvé, un don de 2,33 millions de dollars américains en faveur de l’Éthiopie pour la modernisation de ses infrastructures de paiement.

Le don qui provient des ressources du fonds spécial de la Facilité pour l’inclusion financière numérique en Afrique (ADFI, sigle en anglais) est destiné au financement du Projet pour le renforcement du commutateur national d’Éthiopie.

Selon la Banque, ce projet sera un facteur majeur d’inclusion financière, ouvrant de nombreuses opportunités pour les populations à revenu faible, notamment les femmes.

Au cours de sa mise en œuvre, le commutateur prendra en charge de façon homogène les paiements sociaux numériques que le gouvernement éthiopien entend renforcer en réponse à la crise de la pandémie de Covid-19.

Il permettra aussi d’effectuer des paiements en masse comme les pensions ; l’objectif étant de favoriser une inclusion financière et une adoption plus rapides.

Les cas d’utilisation du commutateur comprennent en plus des paiements des pensions, les paiements de programmes de filets de sécurité, les paiements au titre du commerce électronique, les paiements de tickets de bus, les paiements de factures de services publics (eau, électricité et téléphone) et les paiements des contraventions pour infractions routières.

Pour une implémentation efficace et une adhésion des parties prenantes, le projet intégrera le développement des capacités des équipes du trésor public éthiopien, de la Banque nationale d’Éthiopie et des entités intéressées telles que le ministère en charge des technologies.

EthSwitch S.C., une entreprise éthiopienne, en tant que commutateur national a été désignée pour exécuter le projet et le rendre autonome. La mise en œuvre du projet reposera au démarrage sur dix‑sept banques et deux institutions de micro‑finance (IMF) pour la première année.

Elle associera ensuite deux sur les dix nouvelles banques qui ont demandé une licence et trois autres IMF à la deuxième année. Enfin, lors de la troisième année, deux autres banques et six autres IMF seront impliquées dans l’exécution du projet.

Source : African Development Bank Group (AfDB)

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