De la géothermie à l’hydroélectrique en passant par les hydrocarbures, le potentiel énergétique de l’Afrique de l’Est est certain, mais la zone continue d’afficher un déficit d’accès à l’énergie. Pour y faire face, les pays de la région s’organisent notamment autour des réseaux de distribution.
Les travaux de construction de la partie kenyane de la ligne de transport d’électricité avec l’Ethiopie devraient s’achever d’ici juin prochain. L’annonce a été faite par Charles Keter, le ministre de l’Energie.
Il s’agit plus précisément d’une ligne de transmission directe de 500 kilovolts en courant continu haute tension, d’une longueur totale de 1 068 km (dont 631 km au Kenya et 437 km en Ethiopie) et d’une capacité de transfert de puissance maximale de 2 000 MW.
Ce projet d’interconnexion électrique comprend également la mise en place de stations de conversion reliant la ville éthiopienne de Wolaita-Sodo à la ville kenyane de Suswa.
En se connectant au réseau électrique éthiopien bien fourni par son potentiel hydroélectrique énorme, le Kenya espère avoir accès à une énergie propre à bas prix et renforcer la puissance de son réseau électrique national.
Globalement, cette initiative devrait participer au processus d’intégration des réseaux électriques du Pool énergétique est-africain (EAPP) qui veut mettre à contribution les ressources de chaque pays pour résoudre le déficit en énergie de la région à travers l’échange d’électricité.
Il s’agit pour le Kenya de sa seconde ligne de transport électrique transfrontalière après celle d’Olkaria-Lesos reliant le pays à l’Ouganda.
Pour rappel, le coût total du projet est estimé à 1,26 milliard $ et celui-ci a été cofinancé notamment par l’Agence française de développement (AFD), la BAD et la Banque mondiale.
Source Agence Ecofin
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