Ghana, la consommation de volaille est en plein essor et ce sont les importations qui en profitent face à la faiblesse de l’offre locale. Pour faire face à cette situation, l’industrie continue de mettre la pression sur l’exécutif pour un soutien.
Au Ghana, l’Association de la volaille (GNPFA) a appelé récemment le gouvernement à accélérer la mise en œuvre d’une véritable feuille de route pour soutenir la filière.
Pour le groupement, il s’agit avant tout d’une question de survie. En effet, selon Boris Baidoo, président de l’association pour la région Ashanti, la performance de l’industrie continue d’être plombée principalement par les charges de l’alimentation animale en raison de la pénurie fréquente de maïs qui entre à hauteur de 60 % dans la composition des aliments Cette situation contribue à une flambée des coûts de production et effrite les marges des industriels déjà confrontés à la concurrence des importations.
Selon le responsable, un contrôle de l’alimentation animale est la principale clé pour amorcer le développement du secteur dans la mesure où celle-ci représente 60 à 70 % des coûts totaux de production.
Pour Boris Baidoo, le gouvernement devrait notamment lancer au plus tôt des consultations avec toutes les parties prenantes de l’industrie avant l’élaboration de politiques afin de prendre en compte les réalités de la filière.
Le Ghana dépense annuellement plus de 350 millions $ dans l’importation de volailles et de produits de volaille selon les estimations des autorités.
Source Agence Ecofin
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