En Afrique, le Bénin est depuis 2018/2019, le premier producteur de coton. Si dans la course au volume, le pays est talonné par la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso, il a encore réussi à les tenir à distance durant la campagne 2020/2021.
Au Bénin, la production de coton vole de record en record. Après avoir franchi pour la première fois le cap des 700 000 tonnes en 2019/2020, la récolte d’or blanc du pays s’est chiffrée à près de 730 000 tonnes en 2020/2021.
C’est ce qu’a annoncé hier, Mathieu Adjovi, président de l’Association interprofessionnelle du coton (AIC) qui rassemble l’ensemble des acteurs de la filière (notamment les égreneurs, les producteurs et les distributeurs d’intrants).
S’exprimant en marge d’une conférence de presse, le responsable indique que cette performance historique a été réalisée en cultivant la fibre sur une surface quasi stable par rapport à la campagne précédente (environ 665 000 hectares).
« Nous avons pratiquement maintenu la superficie nationale à un niveau relativement correct pour éviter que nous fassions de la culture extensive. Nous avons surtout insisté sur le rendement à l’hectare durant cette campagne », souligne le dirigeant.
Avec un tel stock, le Bénin confirme sa place de premier producteur africain de coton en dépit des perturbations météorologiques qui avaient poussé les autorités à anticiper 675 000 tonnes de la matière première.
En 2020/2021, le Burkina Faso devrait occuper la seconde place africaine devant la Côte d’Ivoire si les prévisions de récolte se confirment pour les deux pays (respectivement 550 000 tonnes et 520 000 tonnes).
Au Bénin, la culture de coton occupe près de 220 000 producteurs. Avec une enveloppe de 267 milliards Fcfa générée à l’export en 2019/2020, la filière contribue pour près de 70 % des recettes tirées du secteur agricole.
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