Cette initiative vient s’ajouter aux dispositions déjà prises par le gouvernement ghanéen pour assurer la préservation des emplois et plus globalement, la résilience des travailleurs face à la crise de la covid-19. Les pourparlers en vue d’établir un nouveau salaire minimum pour 2021 ont démarré au Ghana au sein du Comité national tripartite (composé du gouvernement, des associations des employeurs et des syndicats).
L’annonce a été faite le samedi 1er mai par le président ghanéen Nana Akufo-Addo, à l’occasion de la célébration de la fête du Travail, placée sous le thème : « Relance économique à l’ère de la covid-19 ; le rôle des partenaires sociaux ».
Le salaire minimum journalier au Ghana est actuellement fixé à 11,82 cedis (environ 2 dollars) après avoir été augmenté en 2019. Il devrait connaître une nouvelle augmentation, à l’issue des négociations ainsi ouvertes.
Pour rappel, le Comité national tripartite a mis en place une équipe technique chargée d’examiner les modalités de détermination du salaire minimum national pour cette année.
Elle dispose de deux semaines pour soumettre son rapport au Comité en vue d’une discussion plus approfondie et une conclusion sur le salaire minimum.
S’adressant aux journalistes après la première réunion à Accra le jeudi 22 avril 2021, le ministre de l’Emploi, Ignatius Baffour Awuah, avait déclaré que les négociations commenceraient après la soumission du rapport.
La mesure devrait compléter les dispositions gouvernementales visant à assurer la résilience des travailleurs face à la covid-19, notamment la préservation des emplois.
En contrepartie, le chef de l’Etat a exhorté les syndicats à travailler avec les autorités publiques et à accepter les changements en perspective, dans le cadre de la reconstruction et du développement de l’économie du pays.
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