Au Ghana, les racines et tubercules sont essentiels pour l’alimentation des populations. S'ils ne sont pas sous les feux des projecteurs comme le cacao, ils affichent néanmoins un potentiel important pour la création de valeur ajoutée dans le secteur agricole.
Au Ghana, une unité de transformation d’igname et de manioc a été mise en service le 9 septembre dernier par le président Nana Akufo-Addo à Krachi East dans la région d’Oti. D’un coût de 10 millions de cédis (1,6 million $), l’unité dénommée « CH Global Limited » a été financée par Ghana Exim Bank.
Elle est dotée d’une ligne opérationnelle de transformation horaire de 120 tonnes d’ignames en chips et boulettes, soit un potentiel de traitement de 216 000 tonnes de tubercules par an. Dans sa seconde phase de développement qui démarrera en 2022, l’usine verra l’intégration d’une ligne possédant une capacité de transformation de 700 tonnes de manioc par heure en frites et snacks.
Globalement, selon les autorités, l’installation s’approvisionnera en matières premières à partir d’une plantation de manioc et d’igname de 40 hectares ainsi que d’un réseau de producteurs de la région. L’initiative qui fait partie du programme gouvernemental « One district-One factory (1D1F) » devrait générer au total plus de 300 emplois directs et indirects.
Au Ghana, le manioc et l’igname comptent parmi les cultures alimentaires les plus importantes. Elles occupent près de 20 % de la superficie agricole cultivée et la valeur commerciale totale de leur production dépasse celle de toutes les cultures céréalières d’après les données de la FAO.
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