En construction depuis 2013, la centrale de Zungeru est un petit pas dans la résolution de l’épineux problème du déficit énergétique nigérian. L’entrée en production, prévue pour décembre 2021, a néanmoins pris du retard.
En construction depuis 2013, la centrale de Zungeru est un petit pas dans la résolution de l’épineux problème du déficit énergétique nigérian. L’entrée en production, prévue pour décembre 2021, a néanmoins pris du retard.
Au Nigeria, la première turbine de la centrale hydroélectrique de Zungeru, en construction depuis 2013 dans l’Etat du Niger, entrera en service au cours du premier trimestre 2022. C’est ce qu’a annoncé, en début d’année, Li Xiao Ming, directeur adjoint du projet, précisant que cela ajouterait immédiatement 175 MW d’électricité à la capacité de production du pays.
Il faut souligner que le calendrier a pris du retard puisque l’entrée en production de la centrale était prévue pour décembre 2021. Finalement, le démarrage s’étendra sur toute cette année, avec la dernière turbine qui entrera en production en décembre 2022.
Avec ses 700 MW de capacité, il s’agira alors de la deuxième plus grande centrale hydroélectrique du Nigeria, après celle de Kainji (760 MW).
Dans une interview accordée le mercredi 5 janvier à Channels Television, le président nigérian Muhammadu Buhari s’est dit insatisfait de la situation énergétique du pays, marquée par des délestages à répétition et une grande partie de la population n’accédant pas à l’électricité.
Si cette nouvelle centrale, qui a coûté 1,3 milliard $, devrait couvrir 10% des besoins énergétiques domestiques du Nigeria, selon M. Xiao Ming, d’immenses efforts restent encore à fournir.
Selon la Banque mondiale, le manque d’électricité fiable constitue l’une des principales contraintes du secteur privé local, et coûte annuellement environ 26,2 milliards $ à l’économie nigériane.
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