benin
#Actualite #Economie #Infrastructure #Route #Transports #Urbanisme #Benin
Agence Ecofin
4 mars 2022 Dernière mise à jour le Vendredi 4 Mars 2022 à 10:38

La mise à niveau du réseau routier béninois entamée en 2017 avec des projets d’asphaltage se poursuit. Le phase 2 va notamment voir l’adjudication des marchés aux prestataires.

L’Etat béninois, à travers la Société des infrastructures routières et de l’aménagement du territoire (SIRAT), a lancé l’appel d’offres relatif à la première étape de la phase 2 du projet d’asphaltage des routes des principales villes du pays. Ce volet dénommé B1 porte sur un linéaire total de 94 km, pour un investissement estimé à 152,4 milliards FCFA (231,5 millions d’euros).

L’ensemble des sections routières à mettre à niveau dans Cotonou fait 34,5 km. Parakou aura 14 km de route rénovée, alors qu’à Abomey-Calavi et Porto Novo la capitale, il sera asphalté respectivement 23,4 et 21,5 km.

Ce projet entre dans le cadre du Programme d’action du gouvernement lancé fin 2016, et dont l’un des objectifs est d’améliorer le cadre de vie des populations urbaines en comblant le déficit d’infrastructures dans les grandes villes. La phase 1 a permis de construire ou de réhabiliter 195 km de routes, avec 15 000 lampadaires installés le long de ces artères, selon le ministre du Cadre de vie et du Développement durable, José Didier Tonato.

Les travaux ont touché 9 villes au total, à savoir Cotonou, Abomey-Calavi, Porto-Novo, Sèmè-Kpodji, Lokossa, Bohicon, Abomey, Parakou et Natitingou. Cela a nécessité 222 milliards FCFA (337,5 millions d’euros) d’investissement. La phase 2 porte sur le pavage et le bitumage d’environ 200 km de route, selon les autorités.

Le ministère des Transports affirme que l’achèvement du projet dans son ensemble améliorera l’état du réseau routier national jonché de crevasses et de nids de poule, ce qui augmente le temps de trajet, le coût d’entretien des véhicules et la fréquence des accidents. Il devrait également faciliter le transit des productions agricoles et permettre au Bénin de mieux profiter de sa position géographique qui en fait une porte d’entrée sur l’Afrique de l’Ouest et un relais pour les marchandises vers plusieurs pays voisins.

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *