Au Kenya, l’avocat est le premier contributeur aux recettes du segment des fruits. Dans le pays, les expéditions du produit ont explosé depuis 5 ans, créant des opportunités économiques, mais aussi de nombreux défis sur le plan de la régulation du secteur.
Au Kenya, la filière avocats pourra reprendre ses exportations dès le vendredi 4 mars prochain. D’après Benjamin Tito, responsable du directoire de l’horticulture (HCD), la variété Fuerte sera autorisée à être expédiée à partir de ladite échéance alors que les acteurs spécialisés dans la variété Hass attendront le vendredi 18 mars.
Dans le pays, la vente à international de ces deux cultivars qui comptent pour 90 % des expéditions avait été arrêtée depuis le 15 novembre dernier pour enrayer la récolte immature qui a pris de l’ampleur ces dernières années. Pour Benjamin Tito, la décision de reprise intervient après qu’une étude a montré que 20 à 30 % du verger d’avocatiers était désormais prêt pour la récolte.
Avec le redémarrage des opérations commerciales, la filière compte se positionner à un moment où le Mexique et le Pérou qui sont les deux principaux fournisseurs mondiaux du fruit traversent actuellement une période creuse avec de faibles volumes disponibles à l’export.
Cette situation qui a engendré une relative pénurie sur le marché mondial devrait permettre au pays de percevoir un prix unitaire moyen plus élevé pour ses marchandises écoulées notamment dans l’Union européenne (UE), seconde locomotive de la consommation mondiale d’avocats derrière les USA.
Plus globalement, il faut noter que l’annonce par le HCD de la relance des exportations d’avocats, est une bonne nouvelle supplémentaire pour l’industrie qui vient juste d’être autorisée à envoyer des cargaisons du fruit sous forme fraîche vers la Chine en plus de l’avocat surgelé.
En 2021, le Kenya a exporté 117 000 tonnes d’avocats pour des recettes totales de 18,3 milliards de shillings (160 millions $), un record.
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