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Agence Ecofin
3 mai 2022 Dernière mise à jour le Mardi 3 Mai 2022 à 07:30

Les performances du secteur de la pêche au Gabon sont très faibles depuis quelques années, et cela se répercute tant sur les besoins locaux en produits halieutiques que sur les exportations en baisse constante. Une situation que l’Etat envisage de changer.

En 2021, le Gabon a exporté pour environ un milliard FCFA de poisson et autres produits de pêche, selon des données de la Direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI). En 2020, ces recettes d’exportation étaient de 1,4 milliard FCFA. Une baisse de 27,7 % donc, entre les deux périodes. Les recettes de 2021 sont également en baisse par rapport à celles enregistrées entre 2017 et 2019. 

D’après le ministère de l’Économie, le pays a exporté pour 1,1 milliard FCFA de produits halieutiques en 2019, 1,2 milliard FCFA en 2018 et 2,6 milliards FCFA en 2017.

Selon une source au ministère de l’Agriculture, relayée par Le Nouveau Gabon, la diminution des exportations de poissons et de produits de la pêche est due à la baisse des commandes de gros acheteurs dont la Chine. Aujourd’hui, la pêche ne représente quasiment plus rien dans l’échelle des exportations du pays selon la direction des douanes. Une situation que les autorités veulent changer, dans leur politique de diversification de l’économie.

Au cours des prochaines années, le Gabon veut transformer plus de poisson localement, et en exporter une partie. Pour cela, il cherche à former 2 600 jeunes dans la filière, l’objectif étant de la nationaliser alors qu’elle est pour l’instant dominée à plus de 80% par des expatriés.

Selon la Direction générale des pêches et de l’aquaculture (DGPA), la pêche maritime au Gabon (hors pêche sous accords privés ou partenariats) reste une activité à la production relativement modeste. Celle-ci est estimée à environ 30 000 tonnes, dont 20 000 pour la pêche artisanale et 8 600 pour la pêche industrielle côtière. 

Pour satisfaire sa demande locale de 70 000 tonnes/an pour environ 2 millions d’habitants, le pays est obligé d’importer environ 26 000 tonnes/an.

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