COP26
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Agence Ecofin
2 juin 2022 Dernière mise à jour le Jeudi 2 Juin 2022 à 07:30

Un premier pas majeur dans les engagements pris par la Grande Bretagne fin 2021, lors de la COP26, alors que les promesses des grandes puissances peinent à se concrétiser.

A Accra, Capitale du Ghana, où se déroule depuis le 23 mai, les assemblées annuelles de la BAD, Vicky Ford, ministre britannique pour l’Afrique, et Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD), ont paraphé le 25 mai, l’accord de garantie « Room to Run », censé permettre à la BAD de débloquer jusqu’à 2 milliards $ de financement pour soutenir des projets liés au climat en Afrique.

Ce nouveau mécanisme de financement est l’un des engagements pris par Boris Johnson, Premier ministre britannique, lors de la COP 26 en novembre dernier, à Glasgow, en Ecosse. La garantie devrait permettre à la Banque de mobiliser de nouveaux financements, dont la moitié sera consacrée à l’adaptation climatique, un domaine dans lequel l’institution basée à Abidjan revendique sa place de leader mondial (elle consacre actuellement 67 % de son financement climatique à l’adaptation).

Alors que les promesses des pays riches lors des précédentes conférences de l’ONU sur le climat peinent à être tenues, cet accord est un pas majeur du gouvernement britannique qui avait annoncé, lors de la COP26, un ensemble de programmes d’aide pour soutenir et intensifier l’adaptation de l’Afrique au changement climatique, notamment un programme quinquennal de réponse aux chocs dans le sahel, l’extension du régime d’assurance régional africain, afin de couvrir 1 milliard $ de risques de sécheresse, d’inondation et de tempête chaque année, à partir de 2025/2026.

Le récent accord intervient après l’adresse, dans le discours inaugural, du président Adesina aux pays riches « à tenir leurs promesses de fournir 100 milliards $ de financement climatique par an pour soutenir les pays en développement » 

« L’Afrique ne reçoit pas suffisamment de ressources pour lutter contre le changement climatique. Elle ne reçoit que 3 % du total du financement climatique mondial », s’était indigné le N°1 de la BAD.

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