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Agence Ecofin
30 mai 2022 Dernière mise à jour le Lundi 30 Mai 2022 à 07:30

L’économie de la Guinée Équatoriale est vulnérable depuis plusieurs années du fait de la chute des prix des hydrocarbures et du recul de son PIB pendant sept années consécutives. Pour la relancer, le FMI propose une série de réformes économiques.

La Guinée Équatoriale devrait enregistrer une hausse de son produit intérieur brut (PIB) d’environ 6% cette année après avoir reculé durant sept années consécutives. L’information émane du rapport d’une mission du Fonds monétaire international (FMI) ayant séjourné dans le pays du 12 au 19 mai, publié sur le site internet de l’institution le 20 mai. 

Cette augmentation du PIB sera portée par la production de gaz et le début de la reconstruction de Bata. Selon le FMI, l’assouplissement des mesures restrictives dues à la Covid et la hausse des prix internationaux du pétrole favorisent également le renforcement des recettes publiques et les recettes d’exportation, « réduisant ainsi le déficit du compte courant extérieur ». 

Toutefois, l’institution prévient que des risques demeurent. L’augmentation des cours internationaux du pétrole et des denrées alimentaires, exacerbées par la guerre en Ukraine, devrait faire monter l’inflation à 4% cette année.

« À moyen terme, la croissance devrait diminuer. La production d’hydrocarbures devrait diminuer à mesure que les principaux gisements arrivent à maturité et que les investissements dans l’exploration ralentissent. Avec un programme de réformes structurelles au point mort et des recettes d’hydrocarbures réduites, le secteur hors hydrocarbures resterait faible et le niveau de vie baisserait », annonce le FMI.

Afin d’assurer une croissance économique durable et inclusive, l’institution de Bretton Woods préconise des réformes globales à long terme. Ces reformes permettront d’assurer la stabilité macroéconomique, l’amélioration des conditions sociales et le renforcement de la gouvernance et de la transparence. Plus concrètement, elles favoriseront la réduction des déséquilibres macroéconomiques et le maintien d’un budget durable, permettront le renforcement du secteur bancaire, et soutiendront la croissance inclusive, la diversification économique et une économie résistante au climat. 

Notons que l’année dernière, le pays a enregistré une baisse du PIB réel de 3,5% du fait de la période prolongée de dépression des prix des hydrocarbures. Le PIB hors hydrocarbures, quant à lui, affichait une augmentation de 1,3%. 

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