En marge de l’Université d’été des jeunes entrepreneurs africains, organisée du 20 au 31 mai derniers par la métropole de Montpellier (sud de la France), Ecomnews a pu interviewer cinq d’entre eux sur le quotidien, le développement et les projets qui font leur entreprise. L’occasion de mieux appréhender le dynamisme propre aux petites entreprises africaines. Place, aujourd’hui, à Mouhamadou Hadya Diagana, Directeur Général de Soma Hygiène (Mauritanie), à Nouakchott.
Soma Hygiène est une entreprise « active dans le domaine de la désinsectisation, dératisation, désinfection, du nettoyage, de l’entretien des espaces verts, de l’assainissement et de la vente de produits et matériel d’hygiène. » La société emploie aujourd’hui 35 salariés mais les effectifs peuvent augmenter selon les appels d’offres et les marchés.
A l’origine de cette machine désormais bien huilée : une idée, une simple idée qui a traversé l’esprit du fondateur et actuel directeur général de l’entreprise. C’était en 2014. « A la fin de mes études, j’ai fait quelques stages, se remémore Mouhamadou Hadya Diagana. L’idée m’est venue en tête en faisant du sport ! C’est là que j’ai fait les démarches pour créer Soma Hygiène, à l’âge de 23 ans. »
©Page Facebook “Soma Hygiène”
Tisser des liens
S’il manquait d’expérience à l’époque, le chef d’entreprise a acquis une confiance indéniable sur ces huit années écoulées. « Nous avons évolué avec le temps, se félicite le directeur général. Au fur et à mesure qu’on gagnait des appels d’offre, on s’autofinançait, jusqu’à arriver là où nous sommes aujourd’hui. » Là : c’est un palier qu’aimerait bien franchir Soma Hygiène. Déjà bien implantée sur la Mauritanie et ses 4 millions d’habitants, la société se verrait bien exporter son activité.
« Nous sommes dans un pays où nous avons un petit marché, confie Mouhamadou Hadya Diagana. Nous avons même essayé de créer une boîte au Mali pour répondre aux besoins du pays dans ce secteur. » Avant de – pourquoi pas – investir le marché de l’autre côté de la Méditerranée. « Si nous arrivons à tisser de bonnes relations avec nos partenaires européens, on pourra agrandir et profiter de l’expertise locale, espère le jeune entrepreneur. Et si nous pouvons aussi avoir un financement, ce sera l’idéal pour exister à l’international. »
©Page Facebook “Soma Hygiène”
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