La hausse des prix des produits de base importés et la baisse des exportations dans un contexte de ralentissement de la croissance mondiale vont peser sur l’économie kényane.
Au Kenya, les répercussions de la guerre en Ukraine devraient freiner le fort rebond économique généré par la reprise post-pandémique. La croissance de la première économie d’Afrique de l’Est devrait tomber à 5,5 % en 2022 contre 7,5 % en 2021, selon des prévisions publiées, ce 7 juin par la Banque mondiale.
« L’impact de la guerre en Ukraine vient contrebalancer le fort élan économique généré par la reprise post-pandémique », a souligné l’institution financière multilatérale dans une mise à jour des perspectives de l’économie kényane.
« Les prix élevés des produits de base augmenteront les coûts des importations, tandis que le ralentissement prévu de la croissance mondiale atténuera la demande pour les exportations kényanes », a-t-elle expliqué.
Au plan intérieur, le principal risque qui pourrait peser sur la croissance est celui d’un « dérapage budgétaire potentiel avant les élections générales d’août prochain ».
La Banque mondiale a par ailleurs, estimé que la croissance du produit intérieur brut (PIB) du Kenya devrait atteindre une moyenne de 5,2 %, durant les années 2023 et 2024.
Les prévisions de croissance de la Banque mondiale pour le Kenya en 2022 sont plus pessimistes que celles de la Banque centrale du Kenya qui prévoit une croissance économique de 5,7 % cette année, et du ministère des Finances qui table sur une expansion de 6%.
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