poisson chat
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Agence Ecofin
12 juillet 2022 Dernière mise à jour le Mardi 12 Juillet 2022 à 07:30

Au Nigeria comme dans les autres pays du continent, les besoins en protéines animales sont élevés. Avec la demande qui devrait encore s’accroître dans les prochaines années, la filière piscicole en particulier sera fortement mises à contribution.

Au Nigeria, l’exécutif vient de dévoiler son plan décennal pour le développement du sous-secteur du poisson-chat africain. Le programme a été présenté par Ime Umoh, directeur de la Pêche et de l’Aquaculture au ministère de l’Agriculture, le 28 juin à Lagos.

La feuille de route qui s’étend jusqu’en 2032 prévoit une augmentation de 20 % de la production de poisson-chat, ce qui la porterait à environ 324 000 tonnes par an d’ici cette échéance. Cette stratégie vise notamment à stimuler les investissements privés et déployer des initiatives gouvernementales pour améliorer la production d’aliments pour animaux, de semences de haute qualité ainsi que l’accès au financement.

Selon le responsable, ce plan devrait permettre une augmentation de 30 % des revenus des petits exploitants aquacoles et générer 10 % d’emplois supplémentaires dans la filière. Il devait également contribuer à la satisfaction des besoins en protéines animales de la population qui affiche une consommation par tête de 13 kg de poissons par an.

Dans le cadre de son ambition, le pays bénéficie du soutien de FISH4ACP, une initiative mondiale pour le développement durable de la pêche et de l’aquaculture en Afrique, dans les Caraïbes et dans le Pacifique (ACP).

Pour rappel, le Nigeria est le second fournisseur de produits aquacoles en Afrique derrière l’Egypte. Il est également le plus grand producteur de poisson-chat africain sur le continent.   

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