En pleine tension avec la Russie qui réalise d’importantes avancées diplomatiques en Afrique, les USA veulent renforcer leur position sur le continent. Washington est également en perte de vitesse depuis plusieurs années face au géant chinois.
Le président américain, Joe Biden, organisera un sommet USA-Afrique en décembre 2022. L’annonce a été faite par les autorités américaines dans un communiqué publié ce 20 juillet.
D’après le document, la rencontre aura lieu du 13 au 15 décembre prochains. Il permettra à Washington d’évoquer avec ses partenaires africains des points de coopération sur plusieurs sujets, notamment ceux concernant la sécurité alimentaire en plein conflit russo-ukrainien, et le changement climatique. Il sera également l’occasion pour les différentes parties prenantes de prendre un nouvel engagement économique et de réaffirmer leurs intentions de promouvoir la paix et la démocratie.
« Ce sommet démontrera l’engagement durable des Etats-Unis envers l’Afrique, et soulignera l’importance des relations entre les Etats-Unis et l’Afrique et d’une coopération accrue sur des priorités mondiales communes », a indiqué le président américain dans le communiqué.
Cette annonce intervient alors que les USA, en perte de vitesse depuis plusieurs années en Afrique, essayent de rattraper leur retard sur la Chine, premier partenaire commercial du continent, mais présenté par Washington comme un mauvais modèle à suivre. Si sous l’ancien président, Donald Trump, le continent a été relégué au second plan de la politique étrangère du pays de l’Oncle Sam, l’arrivée du démocrate Joe Biden au pouvoir a suscité les espoirs d’un renforcement des relations entre les deux parties.
Alors que se déroule en Ukraine un conflit qui a des répercussions économiques sur le monde entier et qui a vu la fracture politique entre les Occidentaux et la Russie se creuser, le sommet de décembre pourrait être l’occasion pour Washington de renforcer ses positions sur le continent face à Moscou qui y réalise, depuis plusieurs années, une avancée remarquable en termes de relations diplomatique et sécuritaire.
D’après une source proche du dossier qui s’est confiée à Reuters, une cinquantaine de dirigeants africains devraient participer au sommet.
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