Annoncé depuis 2017, le projet de construction d’une centrale nucléaire par l’Ouganda a été approuvé en mai dernier par l'Agence internationale de l'énergie atomique. Il vise à diversifier les sources d’énergie dans le pays qui dépend largement de l'hydroélectricité.
Le président ougandais, Yoweri Museveni, a annoncé, le 26 juillet, à l’issue d’un entretien avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avoir demandé l’aide de la Russie pour construire la première centrale nucléaire du pays, d’ici 2032.
« L’Ouganda possède beaucoup d’uranium, essentiel pour la production d’électricité et pour la biotechnologie » a-t-il déclaré aux médias au sortir d’un tête-à-tête avec le chef de la diplomatie russe qui effectue une tournée dans quatre pays africains, dont l’Ouganda.
« Nous voulons cette énergie pour l’électricité, pour l’agriculture et non pour les armes nucléaires », a ajouté le dirigeant ougandais, indiquant avoir également évoqué avec M. Lavrov des projets de coopération dans le domaine de l’espace et des sciences spatiales, « car l’Ouganda aimerait avoir un petit satellite pour voir ce qui se passe dans le monde ».
Kampala avait annoncé depuis 2017 son intention de construire une centrale nucléaire de 2000 mégawatts, d’ici 2032. Ce projet a été déjà approuvé en mai dernier par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), selon les autorités ougandaises qui prévoient de multiplier par douze la production d’électricité dans le pays pour atteindre 17 000 mégawatts, grâce notamment à des investissements dans des énergies propres et renouvelables.
Le site devant abriter la future centrale nucléaire ougandaise a déjà été identifié, alors qu’une école devrait être bientôt lancée pour former les compétences nécessaires dans le domaine de l’énergie atomique.
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