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Agence Ecofin
11 novembre 2022 Dernière mise à jour le Vendredi 11 Novembre 2022 à 07:00

Au Kenya, le moratoire frappant les plantes génétiquement modifiées depuis 2012 a été levé au début du mois d’octobre. Avec cette décision historique, les autorités peaufinent les mesures réglementaires pour encadrer ce nouveau marché.

Au Kenya, les professionnels du secteur alimentaire seront tenus désormais d’adopter un étiquetage spécifique qui permet de différencier les produits issus d’OGM de ceux qui n’en sont pas. C’est ce qu’a indiqué l’Autorité nationale de biosécurité (NBA), le 28 octobre. 

Selon Eric Korir, principal responsable de l’organisme public, cette disposition qui ne remet pas en cause l’innocuité des produits a pour but de fournir aux consommateurs des informations pertinentes pour leur permettre de faire un choix des denrées alimentaires en toute connaissance de cause.   

Plus largement, cette prescription devrait aider à assurer un système de traçabilité tout au long de la chaîne agroalimentaire et distinguer sur le marché la filière des produits agricoles ou ingrédients alimentaires OGM de la filière alimentaire sans organismes transgéniques.  

« La NBA veillera à un suivi des produits OGM mis sur le marché sur une période de 20 ans afin d’identifier de potentiels effets négatifs sur la santé humaine et l’environnement de la culture des plantes transgéniques », précise M. Korir.

Alors que le pays est devenu au début du mois d’octobre, le premier de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) à donner son feu vert à la culture et l’importation de plantes génétiquement modifiées, l’exécutif a annoncé que les producteurs de maïs obtiendront 11 tonnes de semences génétiquement modifiées (maïs Bt) durant la saison des pluies s’étendant entre mars et mai prochain. 

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