Guinée équatoriale : Le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a été réélu pour un nouveau mandat à la tête de son pays 

Le président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a été réélu pour un nouveau mandat à la tête de son pays. Les résultats de l’élection présidentielle, organisée en même temps avec les législatives le 20 novembre dernier, ont donné victoire au chef d’Etat, avec 94,9 % des suffrages exprimés, selon les chiffres de la Commission électorale.

« La Commission électorale nationale proclame le candidat Obiang Nguema Mbasogo, président de Guinée équatoriale pour les 7 prochaines années », a annoncé Faustino Ndong Esono Eyang, président de la Commission électorale. Selon l’institution, le taux de participation à l’élection s’est établi à 98 %.

A la tête du Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE) qui forme une coalition avec quatorze autres partis, Teodoro Obiang est donc sur le point de battre le record de cinquante ans à la tête d’un pays. La coalition gouvernementale a remporté plusieurs victoires lors des élections locales et législatives qui se déroulaient au même moment. 

Les 100 sièges de députés et les 55 de sénateurs qui étaient en jeu lors des élections parlementaires ont ainsi été raflés par le PDGE et ses alliés. La coalition a également eu 588 sièges lors des municipales.

« Sans aucun doute, nous avons mené une grande campagne, démontrant par des faits que le PDGE est la garantie pour le présent et l’avenir de la Guinée équatoriale », a indiqué sur Twitter Teodoro Obiang Nguema Mangue, fils du chef de l’Etat et vice-président du pays.

Ces élections interviennent après un bilan socio-économique peu reluisant pour le pouvoir en place. Bien que la découverte d’importantes réserves de pétrole dans les années 1990 avait permis à la Guinée équatoriale de devenir le troisième producteur de pétrole d’Afrique subsaharienne après le Nigeria et l’Angola, la situation macroéconomique et budgétaire du pays s’est détériorée depuis la fin du dernier super cycle des matières premières de 2014, avec une croissance négative du PIB de 2015 à 2021.

Même si les conditions se sont améliorées au premier semestre 2022, la situation sociale inquiète de nombreuses institutions internationales, déjà que les données récentes sur le taux national de pauvreté restent indisponibles.