En Côte d’Ivoire, le riz est le deuxième produit le plus importé après le poisson. Alors que le pays dispose d’un grand potentiel de production, les acteurs de la filière sont appelés à multiplier leurs investissements.
En Côte d’Ivoire, la production de riz blanchi est attendue à 1,4 million de tonnes en 2023. C’est ce qu’a annoncé Kobenan Kouassi Adjoumani le ministre de l’Agriculture, en marge de la cérémonie de lancement de la première édition de la campagne rizicole du pays qui s’est tenue à Abidjan le 20 février dernier.
Ce volume serait en hausse de 27 % par rapport au stock de 1,1 million de tonnes produit un an plus tôt. Cette prévision optimiste se fonde notamment sur la croissance de la capacité de transformation de l’industrie locale soutenue par la Stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) s’étendant sur la période 2020-2030.
Selon le responsable, l’exécutif a investi dans le cadre de ce programme, dans 30 unités dotées d’une capacité de transformation de 10 000 tonnes par heure dont 18 sont opérationnelles. En outre M. Adjoumani indique que près de 850 000 hectares de terres agricoles ont été aménagés au profit des opérateurs privés pour stimuler l’offre locale de riz paddy.
Pour rappel, la Côte d’Ivoire dépend à hauteur de 60 % des importations pour ses besoins de consommation de riz blanchi qui tournent autour de 2,4 millions de tonnes par an. En 2021, les achats de la céréale sur le marché international ont coûté environ 657 millions $ à la nation éburnéenne selon les données de l’exécutif.
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