En Angola, l’industrie du lait est encore embryonnaire. Avec la croissance de la demande de produits laitiers, le segment suscite de plus en plus l’intérêt des investisseurs étrangers qui s’associent à des opérateurs locaux pour produire sur place.
En Angola, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Victor Fernandes a procédé le samedi 25 février dernier à l’inauguration d’une usine de traitement de lait basée dans le complexe industriel de Kikuxi installé dans la capitale Luanda. L’information a été rapportée par le quotidien local Jornal de Angola.
D’un coût total de 5 millions $, la nouvelle unité dénommée « Lacto RP » est une joint-venture qui réunit le fabricant angolais de boissons Refriango et le groupe laitier espagnol Pascual. Elle est dotée d’une capacité de transformation de 20 000 litres de lait par heure.
Selon les autorités, l’usine devrait traiter à ses débuts 5 millions de litres de lait par an pour produire du lait en poudre et du lait de longue conservation (Ultrahaute température) pour alimenter le marché local, mais aussi les autres pays membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
Pour son approvisionnement en matières premières, l’usine dépendra dans un premier temps des importations de lait cru en provenance d’Espagne, du Portugal et de Nouvelle-Zélande.
Globalement, ce nouvel investissement est annoncé comme un coup de pouce visant à stimuler l’offre locale de produits laitiers en vue de réduire le poids des importations qui permettent de satisfaire environ 90 % de la demande sur le marché intérieur d’après l’exécutif.
En Angola, la facture des achats de produits laitiers a totalisé plus de 100 millions $ en 2021 selon les données compilées sur la plateforme Trademap.
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