23 mars 2023
Dernière mise à jour le Jeudi 23 Mars 2023 à 11:58
Le Kenya est confronté à l’un des pires épisodes de sécheresse de son histoire. Ce phénomène climatique met à rude épreuve le secteur agricole et oblige le pays à recourir davantage aux importations pour couvrir ses besoins alimentaires.
Au Kenya, les importations de produits agricoles et alimentaires ont totalisé 184 milliards de shillings (1,4 milliard $) en 2022, rapporte l’Agence de presse kényane (KNA) citant les dernières données du Bureau national des statistiques (KNBS).
Ce montant est en augmentation de 18 % par rapport aux 155,4 milliards de shillings (1,2 milliard $) déboursés un an plus tôt. Dans les détails, le blé arrive en tête de liste des principaux produits achetés absorbant 30 % des dépenses (423 millions $) suivi par le riz, le maïs et le sucre blanc qui complètent le top 4.
D’après Dominique Menjo, conseiller en sécurité alimentaire du président, cette croissance d’une année sur l’autre de la facture des dépenses alimentaires s’explique notamment par de faibles récoltes enregistrées suite à un épisode de sécheresse prolongée, le pire que le pays ait connu en 40 ans.
« Nous importons actuellement 84 % du riz consommé localement et plus de 90 % des huiles alimentaires », explique le responsable et d’ajouter que « le gouvernement cherche à stimuler la production locale de ces denrées pour réduire la facture des achats alimentaires du pays ».
Au Kenya plus de 4 millions de personnes sont actuellement confrontées à la famine du fait de la sécheresse, selon les données de l’exécutif.
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