marius sebastian JpmpsykPJM8 unsplash
#Chine #Financement #Route #Transport #Afrique #Kenya
Agence Ecofin
27 avril 2023 Dernière mise à jour le Jeudi 27 Avril 2023 à 18:37

Au cours de la dernière décennie, la Chine a financé de nombreux projets d’infrastructures au Kenya, dont le très coûteux chemin de fer Mombasa- Naivasha. Mais les stocks de dettes du pays envers Pékin sont sur une courbe descendante depuis juin 2021.

Le Kenya a obtenu un prêt de 38,3 milliards de shillings (286 millions de dollars) auprès de la Chine pour financer le projet d’une route à double voie reliant la ville de Kiambu (16 km au nord de Nairobi) à celles de Muthaiga et de Ndumberi, a rapporté le quotidien économique local Business Daily, citant des sources officielles.

« Le projet sera financé par le gouvernement, en partenariat avec la China Exim Bank qui a déjà financé le chemin de fer Mombasa-Naivasha », a déclaré le secrétaire principal en charge des routes au ministère des Transports, Joseph Mbugua.

« Les notes conceptuelles, les études de faisabilité, les études techniques préliminaires et l’évaluation de l’impact environnemental du projet ont déjà été achevées et soumises au ministère des Finances », a-t-il ajouté.

L’Autorité kényane des routes urbaines (KURA) a signé récemment un protocole d’accord avec la société chinoise Sinohydro Corporation pour la construction de la route à deux voies de 25 km.

Le nouveau financement chinois intervient alors que les stocks de dettes du Kenya envers Pékin ont baissé à 6,56 milliards de dollars en décembre 2022, contre 7,05 milliards de dollars en juin 2021.

Premier créancier bilatéral du Kenya, la Chine a financé de nombreux projets d’infrastructures dans ce pays d’Afrique de l’Est au cours de la dernière décennie, dont celui du chemin de fer Mombasa- Naivasha. Cette ligne ferroviaire, dont la construction a été financée par un prêt de 5 milliards de dollars obtenu auprès de la China Exim Bank, est le projet d’infrastructure le plus coûteux au Kenya depuis l’indépendance du pays en 1963.

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *