malawi 1
#Banque #Dette #Economie #Malawi
Agence Ecofin
20 septembre 2023 Dernière mise à jour le Mercredi 20 Septembre 2023 à 08:00

Alors que le Malawi est importateur net de la plupart des produits de grande consommation, la Banque centrale souligne que le service de la dette a épuisé les réserves de devises du pays et affecté la prestation des services par le gouvernement.

Le Malawi est « en bonne voie » pour restructurer sa dette extérieure de 1,2 milliard de dollars pour la ramener à des niveaux soutenables, a annoncé la Banque centrale de ce petit pays d’Afrique australe dans un communiqué publié dimanche 27 août.

« Les négociations ont été très positives et les créanciers étaient prêts à aider le pays à atteindre la viabilité de la dette. Le gouvernement du Malawi reste optimiste et pense que les discussions se concluront par des conditions acceptables à la fois pour le gouvernement et pour les créanciers », a souligné l’institution.

La Reserve Bank of Malawi a également précisé que la majeure partie de la dette extérieure (800 millions de dollars) a été contractée auprès de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), indiquant que « le service de la dette a épuisé les réserves de devises étrangères du pays et affecté la prestation des services par le gouvernement ».

Pays enclavé et importateur net de la plupart des produits de grande consommation, le Malawi connaît depuis plusieurs mois des pénuries récurrentes de carburant, de médicaments et d’engrais, en raison de la chute de ses réserves en devises étrangères.

Le Malawi fait partie des dizaines de pays à faible revenu dont la dette est jugée insoutenable par le Fonds monétaire international (FMI). Les politiques du Fonds lui interdisent de renflouer les pays dont la dette est insoutenable, à moins qu’ils n’aient pris des mesures pour la ramener à des niveaux viables.

En novembre 2022, Lilongwe a cependant reçu un financement de 88,3 millions de dollars de la part du « guichet des chocs alimentaires du FMI », une nouvelle facilité destinée à aider les pays à faible revenu à faire face à la hausse des prix alimentaires sur le marché international.

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *