Exploitée par le canadien Barrick Gold, la mine Lumwana en Zambie devrait produire 260 à 290 millions de livres cette année, soit 118 à 131 000 tonnes de cuivre. Barrick travaille sur un projet d’agrandissement qui permettrait de quasiment doubler ces chiffres dès 2028.
Le géant minier Barrick Gold a annoncé le 4 octobre un investissement de près de 2 milliards de dollars pour accroitre la production à sa mine de cuivre zambienne Lumwana. L’objectif est d’y produire annuellement 240 000 tonnes sur une durée de vie de 36 ans, contre un maximum de 131 000 tonnes attendu cette année.
L’étude de faisabilité du projet devrait être achevée d’ici la fin 2024, mais quelques détails sont déjà disponibles. Pour atteindre son objectif de production annuelle, Barrick compte sur une usine de traitement d’une capacité de 50 millions de tonnes de minerai par an, qui entrera en service en 2028.
Notons que la hausse à Lumwana permettra à la compagnie canadienne de doubler sa production totale de cuivre d’ici 2031, conformément à une ambition annoncée le mois dernier.
L’investissement intervient surtout dans un contexte où les performances du deuxième producteur africain de cuivre sont en baisse, avec une production qui devrait atteindre en 2023 son plus bas niveau en 14 ans. Conjugué à la relance de Konkola Copper Mines et de Mopani Copper Mines, l’agrandissement de Lumwana devrait améliorer la situation de la production de cuivre en Zambie dans les années à venir.
« C’est une preuve de confiance dans notre gouvernement de la Nouvelle Aube de la part de l’une des plus grandes sociétés minières du monde. Nous nous sommes également fixé pour objectif de produire 3 millions de tonnes de cuivre d’ici à 2030. Barrick est un partenaire stratégique clé dans cette aventure », estime d’ailleurs à ce sujet Hakainde Hichilema, président de la Zambie.
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