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#Infrastructure #Investissements #Port #Nigeria
Agence Ecofin
4 décembre 2023 Dernière mise à jour le Lundi 4 Décembre 2023 à 07:00

Aux projets de nouveaux ports comme celui de Lekki récemment mis en service, le Nigeria compte associer un programme de modernisation des plateformes existantes pour résoudre le problème de congestion qui affecte sa compétitivité commerciale.

L’autorité portuaire du Nigeria, Nigerian Ports Authority (NPA), a annoncé qu’elle prévoit d’investir près de 1,1 milliard USD dans la réhabilitation des infrastructures des ports du pays, d’ici le premier trimestre de 2024. Selon Mohammed Bello-Koko, directeur de la NPA, l’investissement sera plus consacré à des travaux dans les ports principaux du pays (Apapa et Tin Can Island).

« L’objectif de l’autorité est d’améliorer l’infrastructure physique de ces ports pour accueillir des navires de toutes tailles et augmenter le tirant d’eau des quais. L’augmentation du tirant d’eau vise à atteindre des profondeurs d’eau allant jusqu’à 14 mètres, ce qui rendra les ports nigérians plus compétitifs à l’échelle mondiale », a-t-il expliqué.

Le programme fait partie des réformes structurantes entreprises pour restaurer l’efficacité opérationnelle des plateformes portuaires avant l’élaboration prévue d’un schéma directeur étalé sur 25 ans pour restructurer toute cette industrie. Dans le cadre desdites réformes, la NPA a récemment mis en exploitation un réseau ferroviaire pour l’enlèvement des marchandises au port d’Apapa, et prévoit d’étendre l’initiative aux ports de Tin Can Island et de Onne en vue de limiter la congestion. Ceci devrait être complété par l’installation de scanners dans les ports et un programme de digitalisation des services.

Les deux ports principaux localisés à Lagos tournent à plein régime depuis plusieurs années, en raison du vieillissement et des capacités limitées des installations, ce qui confronte ces plateformes à une congestion continue qui favorise le détournement du trafic vers les ports voisins.

La Banque mondiale avait indiqué dans un rapport que la congestion au port d’Apapa était devenue si infernale au point où les transporteurs de gros porteurs pouvaient passer plusieurs jours à franchir les 5 derniers kilomètres pour entrer dans l’enceinte portuaire.

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