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#Financement #Local #Production #Vaccin #Afrique
Agence Ecofin
23 décembre 2023 Dernière mise à jour le Samedi 23 Décembre 2023 à 07:46

L’initiative vise à fournir des financements aux fabricants de vaccins sur le continent africain à des moments clés du processus de leur développement pour les aider à couvrir les coûts de démarrage élevés et à garantir la demande.

L’Alliance du Vaccin (anciennement Global Alliance for Vaccines and Immunization/Gavi) a annoncé dans un communiqué publié le jeudi 7 décembre, que son conseil d’administration a approuvé le lancement de l’Accélérateur africain de fabrication de vaccins (AVMA), un instrument de financement qui mobilisera jusqu’à 1 milliard de dollars pour soutenir la fabrication locale de vaccins en Afrique.

« L’AVMA est un mécanisme de financement innovant visant à établir une industrie africaine durable de vaccins capable d’améliorer la résilience de la région face aux pandémies, aux épidémies et aux autres urgences sanitaires », a précisé l’organisation internationale créée en 2000 pour assurer aux enfants vivant dans les pays les plus pauvres du monde un meilleur accès aux vaccins nouveaux ou sous-utilisés.

« L’objectif est de mettre jusqu’à 1 milliard de dollars à la disposition des fabricants de vaccins à des moments clés du processus de leur développement, afin de les aider à couvrir les coûts de démarrage élevés et à garantir la demande », a-t-elle ajouté.

Le conseil d’administration de la Gavi a par ailleurs approuvé la création d’un « Fonds de première réponse » (First Response Fund) de 500 millions de dollars pour s’assurer que les financements soient disponibles immédiatement lors d’une éventuelle future pandémie ainsi qu’un programme doté de 290 millions de dollars visant à « rattraper les vaccinations de routine pour les enfants, qui ont été durement perturbées par la pandémie du coronavirus ».

L’Union africaine (UA) s’est fixé pour objectif de porter la part de la production locale de vaccins à 60% du total des doses nécessaires sur le continent, d’ici 2040, contre environ 1 % actuellement. 

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