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Agence Ecofin
20 janvier 2024 Dernière mise à jour le Samedi 20 Janvier 2024 à 07:00

L’ONU estime que le taux de croissance modeste prévu pour le continent africain cette année s’explique essentiellement par le ralentissement de l'économie mondiale, le resserrement des conditions monétaires et fiscales et les risques élevés qui pèsent sur la viabilité de la dette de plusieurs pays.

La croissance économique en Afrique devrait atteindre 3,5 % en 2024 contre 3,3 % en 2023, selon un rapport publié le jeudi 4 janvier 2024 par le Département des affaires économiques et sociales de l’Organisation des Nations unies (ONU).

Intitulé « World Economic Situation and Prospects 2024 », le rapport précise que ce taux de croissance modeste comparativement au rythme enregistré avant la pandémie de covid-19 s’explique essentiellement par le ralentissement de l’économie mondiale, le resserrement des conditions monétaires et fiscales et les risques élevés qui pèsent sur la viabilité de la dette de plusieurs pays du continent.

L’ONU estime également que les changements climatiques et les phénomènes météorologiques extrêmes qui y sont associés continueront à avoir des effets néfastes sur les rendements agricoles et le tourisme, tandis que les tensions géopolitiques pèseront sur plusieurs sous-régions africaines, dont le Sahel et en l’Afrique du Nord.

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Le rapport indique en outre que de fortes disparités existent entre les diverses sous-régions du continent en ce qui concerne le rythme de croissance projeté en 2024. L’Afrique de l’Est devrait rester la sous-région qui enregistrera la plus forte croissance économique cette année (5,5%) devant Afrique de l’Ouest (3,8%), l’Afrique du Nord (3,2%), l’Afrique centrale (3,1%) et l’Afrique australe (2,3%).

En 2025, l’Afrique devrait enregistrer une accélération plus sensible de la croissance économique qui devrait s’établir à 4,2%.

A l’échelle mondiale, la croissance économique devrait ralentir cette année, passant d’un taux estimé à 2,7% en 2023 à 2,4% en 2024 avant de s’améliorer en 2025 pour atteindre un taux de 2,7 %.

« A court terme, la persistance de taux d’intérêt élevés, la poursuite de l’escalade des conflits, l’atonie du commerce international et l’augmentation des catastrophes climatiques constituent des défis importants pour la croissance mondiale », souligne l’ONU, notant que le monde « a besoin de plus d’investissements pour relancer la croissance, lutter contre les changements climatiques et accélérer les progrès vers la réalisation des objectifs de développement durable ».

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