Le Kenya, l’Afrique du Sud, l’Egypte et le Nigeria accaparent près de 75% du total des levées de fonds réalisées sur le continent africain en 2023. Les entreprises de fintech restent les start-up les mieux financées.
Les levées de fonds réalisées par les start-up opérant en Afrique ont enregistré une baisse de 36% en 2023 pour s’établir à 3,2 milliards de dollars comparativement à 2022 (5 milliards de dollars), selon des données publiées le mercredi 3 janvier 2024 par le cabinet de conseil en économie numérique TechCabal Insights.
Ce montant est le plus bas depuis 2020 (2,1 milliards de dollars), a-t-on précisé de même source.
Durant l’année écoulée, les levées de fonds ont globalement connu une baisse d’un trimestre à l’autre, passant de 1,2 milliard de dollars au premier trimestre à 877,8 millions de dollars au trimestre suivant, puis à 492,7 au troisième trimestre. Une légère hausse a été cependant enregistrée au quatrième trimestre (551,2 millions de dollars) comparativement au trimestre précédent.
La répartition des levées de fonds réalisées par les jeunes pousses africaines en 2023 par sous-région montre que l’Afrique du Nord tient le haut du pavé avec 33,67% du total des financements mobilisés devant l’Afrique de l’Est (26,22%), l’Afrique australe (19,94%), l’Afrique de l’Ouest (17,89%) et l’Afrique centrale (1,92%).
A l’instar des précédentes années, quatre pays (le Kenya, l’Afrique du Sud, l’Egypte et le Nigeria) ont capté la majeure partie des levées de fonds. Surnommés les « Big Four », ils ont accaparé 74,9% du montant total mobilisé par l’ensemble des pays du continent.
La ventilation sectorielle des levées de fonds révèle par ailleurs que les start-up opérant dans le domaine de la technologie financière (fintech) restent les pépites les mieux financées en Afrique, avec 45% du total des financements récoltés l’an passé.
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