L’Ouganda ne compte pas de mines industrielles d’or, mais fait partie des grands exportateurs africains du métal jaune. Le pays s’est imposé comme un centre majeur de négoce d’or en Afrique centrale grâce à l’installation de plusieurs raffineries qui traitent l’or provenant des pays de la région.
En Ouganda, les exportations d’or ont atteint 2,3 milliards de dollars en 2023, soit une hausse de 1043 % par rapport aux 201 millions de dollars générés en 2022. C’est du moins ce que rapporte la Banque centrale dans des données publiées le 19 mars et relayées par Reuters.
Alors que l’Ouganda n’est pas un grand producteur d’or, le pays s’est imposé comme une plaque tournante du négoce de l’or en Afrique centrale, grâce aux différentes raffineries qui y ont fleuri ces dernières années. Pour Stephen Turyahikayo, spécialiste du secteur minier dans la région, c’est d’ailleurs la mise en service d’une nouvelle raffinerie, en l’occurrence Wagagai Mining dans l’est du pays, qui a contribué à la hausse des exportations l’année dernière. La suspension des droits de douane sur les exportations d’or a également joué un rôle, apprend-on.
Si l’Ouganda ne dispose pas de mines industrielles d’or, le gouvernement a déclaré en 2022 des gisements aurifères d’environ 31 millions de tonnes, sans que cela entraine une ruée des investisseurs vers le secteur aurifère local. Le pays peut néanmoins compter sur d’autres ressources pour attirer les investisseurs, notamment le graphite et les terres rares. Deux projets font notamment, depuis quelques années, la une des médias spécialisés, en l’occurrence le projet de graphite Orom-Cross piloté par Blencowe et le projet de terres rares Makuutu d’Ionic Rare Earths.
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