Au Kenya, la production d’aliments pour animaux reste encore insuffisante pour soutenir le secteur de l’élevage qui compte pour 40 % au PIB agricole. Face aux besoins croissants, le pays recourt massivement aux importations.
Au Kenya, le fabricant néerlandais d’aliments pour animaux De Heus a donné le 4 avril, le coup d’envoi des travaux de construction d’une usine à Athi River dans le comté de Machakos. D’un coût total de 23 millions $, l’unité est prévue pour entrer en service au cours du second trimestre de 2025.
Selon Koen De Heus, directeur général de l’entreprise, l’usine sera équipée pour produire 200 000 tonnes d’aliments pour animaux par an destinés à répondre aux besoins des élevages de volailles, de porcs et de la production laitière.
« L’achèvement de cette usine d’aliments pour animaux à Athi River entraînera la création d’environ 250 emplois directs et notre impact sera renforcé par le maintien d’au moins 1 000 autres emplois indirects dans les chaînes de valeur de l’agroindustrie et des aliments pour animaux », a ajouté le responsable.
Cet investissement devrait contribuer à soutenir les efforts déjà entrepris par le gouvernement pour accroitre la production locale d’aliment pour animaux dans le pays. Le gouvernement avait ainsi annoncé en juillet dernier la mise en œuvre d’une stratégie nationale d’une durée de 10 ans pour stimuler l’industrie de l’alimentation animale, avec un investissement total estimé à 3,2 milliards $.
D’après les données officielles, le secteur de l’élevage kényan enregistre actuellement un déficit de production annuel de 33 millions de tonnes d’aliments pour animaux.
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