Au Tchad, l’agriculture et l’élevage représentent plus de 20% du PIB. Pour le gouvernement, développer ces secteurs à forte employabilité peut permettre de booster le développement de l’économie et faire reculer le chômage.
Le secrétaire général à la présidence de la République du Tchad, Mahamat Ahmad Alhabo a présidé, le 18 avril, la cérémonie de pose de la première pierre de la construction d’une faculté d’agronomie et de production animale au sein de l’Université Roi Fayçal à Afrouk au Nord de N’Djamena.
Le projet en cours nécessite une enveloppe d’un peu plus de 2 millions USD. Le financement sera mis à disposition par le Fonds de solidarité islamique de l’Organisation de coopération islamique, selon la décision approuvée en octobre 2023 lors de la 9e conférence des ministres de l’Organisation de coopération islamique sur la sécurité alimentaire et le développement agricole.
Pour les autorités tchadiennes, ce projet est vital pour le développement du Tchad dont l’économie repose en majorité sur l’agriculture et l’élevage. Le secteur pèse pour plus de 20 % dans le PIB et reste le principal pourvoyeur d’emplois. Il est donc de bon sens de s’investir dans la formation de la ressource humaine dans ce secteur à forte employabilité dans le pays. Une démarche qui a permis également d’entamer depuis 2022 le processus de création d’une école d’élevage et d’agronomie à l’Université de N’Djamena, cette fois avec l’appui de la Turquie.
En outre, la faculté en construction s’inscrit dans l’ambition du gouvernement tchadien d’enrichir son offre de formation dans l’enseignement supérieur, avec l’intention de créer au moins un établissement spécialisé dans toutes les provinces du pays. Ainsi sur la liste des projets à mettre en œuvre prochainement figure la création d’une université à Bongor et d’Instituts nationaux à Massakory, Faya, Bol, dans le court terme.
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