La Mauritanie vient de signer trois protocoles d’accord avec des entreprises européennes pour développer des projets liés à l’hydrogène vert 

Le ministre de l’Énergie et porte-parole officiel du gouvernement mauritanien, Nani Chrougha, a signé le 25 avril trois protocoles d’accord avec des entreprises européennes pour développer des projets liés à l’hydrogène vert. La signature a eu lieu en marge de la visite d’une délégation d’entreprises et d’acteurs européens du secteur à Nouakchott, la capitale, pour explorer les opportunités d’investissement dans le domaine de l’énergie, notamment de l’hydrogène vert.

Les deux premiers mémorandums ont été signés avec des sociétés espagnoles et portent sur un projet de production d’acier vert ainsi qu’un projet pilote d’hydrogène vert. Le troisième accord est signé avec une société italienne en vue d’évaluer la possibilité de fabriquer des électrolyseurs dans le pays.

Ces accords viennent s’ajouter à une multitude d’autres portant sur l’hydrogène vert que le gouvernement mauritanien a annoncé ces 3 dernières années. À l’instar de l’Égypte ou encore de son voisin marocain, le potentiel renouvelable de la Mauritanie attire les entreprises européennes alors qu’un important marché de l’hydrogène se profile à mesure que l’Europe se dirige vers la décarbonisation de son industrie.

La République islamique a élaboré et publié une feuille de route ainsi qu’un code sur l’hydrogène qui devraient être adoptés d’ici la fin de l’année 2024.