Screenshot
#Maritime #Port #TransportMaritime #Senegal
Agence Ecofin
17 octobre 2024 Dernière mise à jour le Jeudi 17 Octobre 2024 à 07:00

 Le chantier de construction du port en eau profonde de Ndayane au Sénégal n’avait jusqu’ici vu que la réalisation de travaux préliminaires. Les ouvrages principaux viennent d’être lancés.

DP World et l’autorité du port de Dakar ont officiellement lancé la construction proprement dite des infrastructures du nouveau complexe portuaire de Ndayane. Depuis la pose de la première pierre en 2022, seuls quelques travaux préliminaires avaient été effectués, notamment la construction d’infrastructures maritimes communes et du terminal à conteneurs.  

Le chantier budgétisé à près de 1,2 milliard USD sera développé en 2 phases et s’achèvera en 2026, d’après l’agenda dévoilé par les autorités sénégalaises. Il prévoit aussi une zone économique proche de l’aéroport international Blaise-Diagne. Le port en eau profonde de Ndayane est prévu pour répondre à la croissance soutenue du trafic sur la plateforme dakaroise, un port fluvial inapte à recevoir de gros navires et ne disposant plus d’une marge foncière suffisante pour une extension.

De 5 millions de tonnes en 1994, le trafic global annuel est passé à 19 225 000 tonnes en 2018, puis à 22,4 millions de tonnes en 2022 selon les chiffres disponibles. Pour le fret conteneurisé, les volumes sont passés de 265 000 EVP en 2008 à 738 000 EVP en 2022. Les limites de capacité couplées à sa fonction de port de transit pour certains pays voisins dont le Mali, ont augmenté la congestion de la plateforme qui a ainsi vu ses performances baisser. Il s’est logé à la 381e place sur 405 dans le dernier classement établi par la Banque mondiale. 

Il faut noter que le projet de port de Ndayane est une composante essentielle de l’ossature du nouvel écosystème portuaire que voudrait mettre en place le gouvernement sénégalais. Un plan global qui prend en compte l’amélioration des infrastructures existantes et la construction de nouvelles installations dans les ports commerciaux, de pêche et de plaisance, notamment pour la réparation navale et la connexion des plateformes portuaires au réseau ferroviaire.

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *