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Agence Ecofin
Aujourd'hui Dernière mise à jour le Vendredi 9 Mai 2025 à 06:38

Cela s’inscrit dans les objectifs du Kenya dans le cadre de sa deuxième Contribution Déterminée au niveau National à l’Accord de Paris, visant à lutter contre le changement climatique. Le coût global estimé pour la période 2031-2035 s’élève à 56 milliards $.

Le Kenya prévoit de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 35% d’ici 2035 par rapport au scénario « Business As Usual » (BAU), soit l’équivalent de 75,25 millions de tonnes de dioxyde de carbone. C’est ce qu’a révélé le ministère de l’Environnement, du Changement climatique et des Forêts le jeudi 1er mai 2025.

Cet objectif est décrit dans le document de sa deuxième Contribution Déterminée au niveau National (CDN) soumis à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Ce document définit la feuille de route du pays en matière de lutte contre le changement climatique pour la période du 1er janvier 2031 au 31 décembre 2035.

Le coût estimé du financement des actions climatiques entre 2031 et 2035 est d’environ 56 milliards USD. 20% de ce montant (environ 10,5 milliards USD) proviendront des ressources nationales, et les 80% restants nécessiteront un soutien international sous forme de financements, transferts technologiques, renforcement des capacités et participation aux marchés carbone.

Par ailleurs, la nouvelle CDN du Kenya vise à « favoriser un développement économique transformateur, stimuler l’innovation et assurer une croissance inclusive dans les secteurs clés »souligne le communiqué du ministère. En outre, elle met l’accent sur la protection des moyens de subsistance, des communautés, des infrastructures et des écosystèmes contre les impacts du changement climatique.

Rappelons que la première CDN du Kenya (2020-2030) vise une réduction de 32% des émissions de gaz à effet de serre, par le biais d’un développement à faible émission de carbone et résilient au changement climatique. Elle couvrait les secteurs de l’énergie, de l’agriculture, de la gestion des forêts, des déchets et des transports, avec un accent sur les énergies renouvelables et l’utilisation durable des terres.

Nairobi est en butte aux effets du réchauffement climatique depuis des années, notamment les inondations, sécheresses, glissements de terrain, la montée des eaux des lacs et les infestations de criquets pèlerins. Le Kenya est également confronté à la sécheresse actuelle dans la Corne de l’Afrique. Les catastrophes climatiques pèsent sur l’économie nationale et affectent des secteurs clés comme l’agriculture, le tourisme et la production d’énergie.

« Le Kenya réaffirme son rôle de leader dans la lutte contre le changement climatique et appelle la communauté internationale à soutenir cette initiative ambitieuse et audacieuse visant à débloquer des opportunités de développement durable » a déclaré Dr Deborah M. Barasa, secrétaire du Cabinet au ministère, à propos de la nouvelle CDN. 

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