London, 11th July 2012. London Summit on Family Planning
#Economie #Formation #Jeunesse #Ouganda
Agence Ecofin
Hier Dernière mise à jour le Samedi 23 Août 2025 à 07:41

Pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes, le président Yoweri Museveni a lancé un réseau de coopératives d’épargne et de crédit. Ce dispositif qui combine formation, inclusion financière et accès au capital, vise à transformer les compétences acquises en opportunités économiques.

Le président ougandais Yoweri Museveni a lancé, le 3 août 2025, une nouvelle initiative destinée à renforcer l’autonomisation économique des jeunes en formation dans les centres de développement de compétences de Kampala.

Le projet prévoit la mise en place de coopératives d’épargne et de crédit (SACCOs) dans chacune des cinq divisions administratives de la capitale (Central, Nakawa, Makindye, Rubaga et Kawempe), afin de faciliter l’accès au capital de démarrage pour les bénéficiaires du Programme présidentiel de formation professionnelle.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre de l’agenda « Kisanja for Socio-Economic Transformation », qui vise à promouvoir les compétences pratiques, l’inclusion financière et le développement entrepreneurial. À ce jour, neuf centres de formation sont opérationnels dans la capitale, notamment à Mulago, Wandegeya, Mutundwe ou Luzira. Les nouvelles SACCOs seront spécifiquement structurées pour répondre aux besoins des jeunes formés dans ces établissements, leur offrant un outil concret pour lancer une activité ou investir dans des outils de production.

« Grâce à un contrôle rigoureux, à l’implication de la communauté et à une formation continue, le nouveau modèle de SACCO promet d’être un moteur financier durable qui soutient les rêves d’Ougandais qualifiés, en particulier ceux qui sont issus de milieux vulnérables », souligne la note du gouvernement.

En Ouganda, le chômage des jeunes reste un défi structurel. Malgré une forte demande de formation, l’inadéquation entre les compétences acquises et les besoins du marché limite l’intégration professionnelle. Selon la Banque mondiale, 10 % des jeunes diplômés étaient au chômage en 2021. L’accès au financement demeure un autre obstacle majeur pour les petites entreprises, souvent exclues des circuits bancaires classiques faute de garanties, de dossiers financiers solides ou à cause de taux d’intérêt élevés.

Face à ces défis, les autorités ont multiplié les programmes d’appui à l’entrepreneuriat et à la formation technique. Le projet INVITE (Investment for Industrial Transformation and Employment), d’un budget de 200 millions de dollars pour l’exercice 2024-25, incarne cette stratégie. 

Il vise à soutenir l’industrialisation, renforcer les capacités des acteurs économiques et promouvoir l’emploi durable, notamment dans les zones marginalisées et accueillant des réfugiés. Le programme est mis en œuvre par des institutions locales telles que la Banque d’Ouganda et la Private Sector Foundation Uganda (PSFU), avec le concours de partenaires internationaux.

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