Au Ghana, le poisson est la source privilégiée de protéines animales dans l’alimentation humaine. Si actuellement la production ne parvient pas à suivre le rythme de la demande croissante, les autorités mettent en œuvre des stratégies pour améliorer la situation.
Au Ghana, Mavis Hawa Koomson, la ministre du Développement de la Pêche et de l’Aquaculture, a lancé le 10 décembre dernier, les travaux de construction d’un Centre national pour l’aquaculture sur le domaine d’Amrahia situé dans la région du Grand Accra.
D’un coût total de 9,8 millions $, ce projet qui intègre aussi une ferme piscicole commerciale est prévu pour durer 24 mois. Le centre a pour principal objectif de former et d’équiper 300 entrepreneurs dans la filière aquacole sur les 5 prochaines années. Il compte parvenir également sur cette échéance à la production de 50 000 tonnes de poissons afin d’améliorer l’offre locale dans le produit qui fournit plus de la moitié des protéines d’origine animale du pays.
Le Ghana dépend à hauteur de 45 % des importations pour répondre à ses besoins en consommation de poissons estimés chaque année à plus de 750 000 tonnes. Le segment aquacole contribue pour environ 12 % de la production halieutique totale du pays avec environ 50 000 tonnes par an. Les principales espèces élevées sont le tilapia et le silure.
Pour rappel, le Ghana affiche le plus important niveau annuel de consommation de poissons par habitant de la CEDEAO, soit plus de 26 kg selon les données officielles.
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