Le projet de construction de la centrale hydroélectrique des chutes Rusomo a été lancé en 2017, grâce à un financement conjoint de la Banque mondiale et de la BAD. Il doit fournir de l’électricité à trois pays d’Afrique centrale que sont le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie.
En Afrique centrale, les travaux de construction de la centrale hydroélectrique de 80 MW aux chutes de Rusomo, à la frontière rwando-tanzanienne, sont achevés à 86%. C’est ce qui ressort d’une visite effectuée la semaine dernière par le gouverneur de la province rwandaise de l’Est, Emmanuel K. Gasana.
D’un coût de 468 millions $ (financé par la BAD et la Banque mondiale), la centrale de Rusomo devait être livrée en décembre dernier. A son entrée en production (tardive), elle participera tout de même à la réduction du déficit énergétique en Afrique centrale. L’électricité produite sera en effet répartie en tranches égales (26,6 mégawatts) aux réseaux nationaux des deux pays qui se partagent les chutes ainsi qu’au Burundi, troisième Etat de la région, concerné par le projet.
« Nous sommes reconnaissants à nos chefs d’Etat qui ont pensé à ce projet d’électricité qui améliorera et créera des emplois pour les citoyens des trois pays », a commenté Emmanuel K. Gasana, dans des propos relayés par la presse locale.
Pour le Rwanda qui vise l’accès universel à l’électricité d’ici 2024, cette centrale représente une avancée de plus vers cet objectif. C’est aussi une opportunité du côté de la Tanzanie, pays qui cherche à augmenter la part du renouvelable dans son mix énergétique. Le grand bénéficiaire sera cependant le Burundi, dont la capacité d’énergie installée reste inférieure à 100MW.
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