La croissance économique au Kenya a été principalement tirée par une reprise très prononcée dans les secteurs des services d'hébergement et de la restauration, du transport, du BTP et des technologies de l’information et de la communication.
La croissance de l’économie kényane a atteint 6,8 % au premier trimestre 2022 contre 2,7 % durant la même période de 2021, selon des données publiées le vendredi 1er juillet par l’Office national de la statistique.
Ce rebond de la croissance en glissement annuel s’explique essentiellement par « une reprise dans la plupart des activités économiques qui s’étaient contractées de manière significative au premier trimestre 2021, en raison de la covid-19 », a précisé l’Office dans un communiqué.
Le rythme de l’activité économique s’est accéléré dans le secteur des services d’hébergement et de la restauration, qui a enregistré une croissance de 56,2% au premier trimestre 2022, contre une contraction de 33% durant la même période de 2021, grâce à la hausse du nombre de touristes dans un contexte d’assouplissement des restrictions liées à la crise sanitaire. Le nombre d’arrivées de touristes par l’aéroport international Jomo Kenyatta et l’aéroport international Moi a augmenté de 85,1 % sur les trois premiers mois de l’année en cours, à 225 321 visiteurs.
Le secteur des transports a également connu une croissance de 8,1 % au cours du premier trimestre 2022 contre une contraction de 7,9 % à la même période l’année dernière.
D’autres secteurs clés comme le BTP, l’immobilier et les technologies de l’information et la communication ont également connu une croissance « plus rapide » durant les trois premiers mois de l’année.
Le secteur agricole qui représente environ 33% du PIB du Kenya s’est cependant contracté entre le 1er janvier et le 30 mars 2022, en raison des pluies insuffisantes, alors que la hausse des prix des produits de base consécutive à la guerre en Ukraine a engendré une augmentation de l’inflation.
En 2021, l’économie kényane a enregistré une croissance de 7,5%, soit le taux le plus élevé sur les onze dernières années.
Sur l’ensemble de l’année 2022, le gouvernement prévoit cependant un léger ralentissement de la croissance, à 6%, en raison notamment des mauvaises conditions climatiques.
Réagissez à cet article