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#Culture #Musique #Afrique #CoteDIvoire
Denys Bédarride
7 novembre 2022 Dernière mise à jour le Lundi 7 Novembre 2022 à 17:28
Agenda
Date de début : 17 novembre 2022
Date de fin : 18 novembre 2022
Localisation : Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan
Catégorie : 1ère édition du Salon des industries musicales d'Afrique Francophone (SIMA)

Le Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan abritera, les 17 et 18 novembre prochains, la 1ère édition du Salon des industries musicales d'Afrique Francophone (SIMA). De nombreuses personnalités politiques et de l’industrie musicale accompagneront cet événement.

Le SIMA est placé sous le parrainage du Premier Ministre de la République de Côte d’Ivoire, Patrick Achi,  sous le haut patronage de Françoise Remarck, Ministre de la Culture et de la Francophonie et a l’appui institutionnel du Ministère de l’Emploi et de la Protection sociale et du Ministère de la Communication et de l’Économie numérique.

Par son accompagnement, la Ministre de la Culture et de la Francophonie démontre encore une fois son attachement à la chose culturelle et sa fierté de voir le rayonnement et l’ouverture de la Côte d’Ivoire dans l’espace francophone: « Notre pays, la Côte d’Ivoire, est une terre de créativité et de formation. Elle est riche de 60 groupes ethniques et ses 529 festivals constituent une source d’inspiration permanente. En outre, son patrimoine culturel est reconnu par l’UNESCO. Notre jeunesse culturelle est créative, connectée, consciente des enjeux autour du développement durable. Au-delà de l’art contemporain, notre jeunesse s’exprime également dans tous les secteurs des ICC », a-t-elle déclaré.

« A l’ère de la digitalisation, quels sont les enjeux pour l’industrie musicale africaine?» Voilà le thème principal de cette rencontre inédite qui réunira des maisons de production internationales, des distributeurs de musique, des médias sociaux, des artistes, des producteurs internationaux et africains, des professionnels de la musique, des gouvernements, le grand public et bien d’autres acteurs du secteur privé.

Pour Mamby Diomandé, commissaire général du SIMA, le choix de ce thème est amplement justifié. Le digital est une aubaine pour la musique africaine, il faut que les acteurs soient outillés pour en profiter. 

Et d’ajouter: « En 2017, l’Afrique ne représentait que 2% des revenus de l’industrie musicale à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, nous avons atteint 10% ! Il y a une véritable évolution positive en ce qui concerne les revenus générés par l’industrie de la musique en Afrique. L’accélération de la digitalisation des territoires africains va permettre de faire encore plus décoller ces chiffres, grâce à la multiplication des solutions et modèles hybrides ou totalement adaptés aux habitudes de consommation locales. »

Avec plus de 1000 participants prévus, le SIMA consistera en une dizaine de thématiques qui seront abordées en séances plénières, en ateliers, en masterclasses et avec des keynotes orientées transfert de compétences. « Digital et Streaming : nouvelle manne financière pour les industries musicales d’Afrique francophone» ; « Comprendre les droits d’auteur et  les droits voisins pour une gestion efficiente de la carrière artistique» ; « Place et rôle d’une major dans l’industrie musicale africaine : entre fantasmes, réalités et opportunités» ; « Innovations et monétisation de contenu à l’ère du digital» ou encore « Certifications à l’export» sont, entre autres, quelques thèmes que plusieurs personnalités du secteur de l’industrie musicale locale et internationale viendront aborder.                                              

Parmi ces illustres spécialistes, on a la confirmation de Salif Traoré (A’Salfo), commissaire général du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA), Franck Kacou, directeur général d’Universal Music Africa, Michel Duval, Managing Director de Because Music, Elvis Adidiema, directeur de Sony Music Africa, Akotchaye Okio de la SACEM, Olivier Laouchez, PDG de Trace, Laurent Bouneau, PDG de Skyrock, 1ère chaîne de radio urbaine de France, et bien d’autres encore. 

L’objectif de leur contribution sera de nourrir la réflexion des acteurs du domaine sur une professionnalisation plus poussée du secteur et de dégager des pistes de solutions concrètes quant à la possibilité pour la musique africaine en général et celle de la zone francophone en particulier de tirer pleinement profit de la digitalisation. 

Selon Pit Baccardi, cofondateur du SIMA, le but  de cet événement est de réunir les acteurs des industries musicales africaines et ainsi, d’inciter au partage de connaissances entre les acteurs locaux et internationaux afin de créer des opportunités d’affaires, tout en promouvant l’industrie musicale africaine au niveau mondial. 

« Notre ambition est de dresser un état des lieux du marché actuel et de valoriser les initiatives et perspectives qui peuvent contribuer à son essor. Nous nous devons de réfléchir ensemble aux moyens de structuration et de professionnalisation de l’industrie musicale africaine », a-t-il déclaré avant d’affirmer qu’un concours de start-ups baptisé Innova Music sera organisé pendant le Salon pour récompenser le meilleur projet ou la meilleure initiative qui travaille à promouvoir l’industrie musicale d’Afrique francophone. 

Il faut également noter que les invités et les participants du SIMA auront le plaisir de vivre un moment musical d’exception, notamment avec les performances de nouveaux talents qui auront l’occasion unique de se produire sur une scène découverte devant des centaines de mécènes lors du cocktail de clôture. Des artistes comme le virtuose du Rap ivoire Suspect 95, le talentueux Hiro du Congo et d’autres grands noms apporteront un cachet spécial à cette célébration de la musique africaine francophone. 

Le SIMA apparaît donc comme cet important levier permettant d’engager des discussions, créer des synergies et mettre en évidence des pistes de solution en réponse aux nombreuses problématiques qui entravent encore le bon développement de cette industrie.

Ce genre d’initiative emporte pleinement l’adhésion du Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire, pays hôte de cette édition du SIMA, qui ne ménage aucun effort pour l’essor du secteur. C’est d’ailleurs à juste titre que le Premier Ministre Patrick Achi, au cours d’un discours tenu lors de la cérémonie de clôture de la semaine africaine de l’UNESCO en mai dernier à Paris, a déclaré: « Il devient impérieux que nous, puissances publiques, accordions aux secteurs culturels et artistiques l’attention et l’accompagnement qu’ils méritent, afin d’en faire des leviers stratégiques de développement qui, à travers l’éclosion et la promotion des talents, contribuent au rayonnement et au progrès social et économique de nos pays. »

Tous les acteurs de l’industrie musicale africaine et internationale sont invités à prendre part à cette rencontre en s’inscrivant sur le site internet officiel de l’évènement. 

A propos du SIMA 

Créé et initié par des experts de l’industrie musicale, le Salon des Industries Musicales d’Afrique Francophone (SIMA) promeut l’industrie musicale africaine, forme les acteurs de cet écosystème et offre une plateforme d’affaires entre les acteurs africains et ceux des autres continents. Le SIMA, véritable « miroir » de l’industrie musicale africaine, propose aux acteurs de l’écosystème des rencontres avec de potentiels clients ou partenaires, la valorisation de leurs offres et services, mais surtout la possibilité d’approfondir leurs connaissances et les logiques business du marché africain et international.

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